Industrie des composants électroniques
Source d’innovation pour toute l’industrie
« La filière Electronique constitue le socle industriel incontournable de la révolution numérique et de la transition énergétique au travers des technologies de la nanoélectronique et de l’électronique de puissance jusqu’aux activités d’assemblage et d’intégration.
Les grands marchés voient leur demande en électronique augmenter parfois de façon exponentielle comme c’est le cas actuellement pour l’automobile avec l’avènement du véhicule électrique et autonome. Au même moment de nouveaux clients s’adressent à la filière pour développer l’intelligence de leurs produits ou de leurs procédés et développer de nouveaux usages basés sur la transmission et le traitement des données.
Cette accélération de la pervasion électronique repose sur 4 piliers complémentaires dont la maitrise conjointe est fondamentale :
Les technologies et les composants électroniques incluant les capteurs intelligents pour créer les données, les objets connectés pour les traiter, les transmettre et développer les services associés,
L’électronique de puissance pour accompagner la transition énergétique et le développement des mobilités électriques,
La cybersécurité pour bâtir la confiance nécessaire au développement des technologies électroniques dans l’industrie. C’est ce qu’on appelle les systèmes cyber-physiques (CPS en anglais).
La maîtrise industrielle de l’architecture numérique des CPS à court terme constitue un enjeu majeur de compétitivité pour notamment les industries du transport terrestre, de l’aéronautique et de la défense, ainsi que de l’usine du futur, et à plus long terme, pour les industriels de la santé.
Dans l’ensemble de ces domaines la filière française dispose de compétences, de technologies, et de savoir-faire remarquables qui la rende visible et recherchée par ses partenaires nationaux, européens et mondiaux.
Les ingrédients de base sont donc bien présents mais, au-delà des moyens financiers perpétuellement requis pour maintenir l’innovation dans un secteur hautement technologique, le cadre de coopération et la communication restent à développer pour transformer ces atouts en véritable dynamique et modifier en profondeur la perception et l’attractivité de la filière en France ainsi qu’à l’international.
Ces conditions sont nécessaires pour rendre l’électronique française plus forte et lui permettre de faire face à une concurrence mondiale qui n’attend pas ».