SEMAINE DE L’INDUSTRIE
LA FILIERE ELECTRONIQUE FRANCAISE AU COEUR DE L’INNOVATION :
UN SECTEUR ATTRACTIF POUR LES TALENTS
Une filière stratégique et essentielle
Les puces électroniques sont invisibles mais présentes partout. Elles jouent un rôle fondamental en apportant des solutions technologiques clés notamment pour l’émergence d’innovations en matière de réduction des émissions de carbone ou d’économies d’énergie.
Transversale et incontournable pour réussir la révolution numérique et la transition énergétique, la filière électronique française constitue le véritable socle industriel d’un monde toujours plus intelligent et connecté. Elle se place au cœur de la dynamique industrielle française et représente un vecteur important de la compétitivité de l’industrie. Elle constitue par ailleurs une des clefs de voute de la souveraineté stratégique et économique nationale, permettant de contribuer à notre indépendance technologique.
La fabrication en France des solutions électroniques (composants, circuits imprimés et connecteurs) assure la résilience des chaînes de valeurs d’une grande partie des secteurs économiques (automobile, aéronautique, applications industrielles, électronique grand public, objets connectés, télécommunication, électroménager) y compris des secteurs stratégiques et souverains (médical, spatial, communications sensibles).
Terreau d’un écosystème dynamique et innovant dans lequel coopèrent industriels, académiques et scientifiques, la France compte parmi les grandes puissances de la microélectronique. La filière électronique française se distingue par son dynamisme et ses innovations qui la rendent essentielle et stratégique pour relever les grands défis sociétaux de digitalisation et de décarbonation.
Forte d’un chiffre d’affaires de 18 milliards d’euros en 2023 et d’une présence marquée à l’international, la filière électronique française s’impose comme un acteur mondial. Pionnière d’une innovation qui dépasse les frontières, elle emploie directement 80 000 personnes et totalise 170 000 emplois indirects.
Une filière au cœur des innovations
Dans un contexte géostratégique complexe, et pour sécuriser l’approvisionnement des filières industrielles et stratégiques, l’Union européenne et la France ont décidé de renforcer leur position dans la filière électronique au travers du Chips Act européen et du plan France 2030. Affirmant son engagement à relever les défis globaux tout en réinventant constamment ses processus et solutions pour rester à la pointe de l’innovation et de la technologie, la filière électronique française est pleinement mobilisée pour contribuer à ces ambitions.
L’industrie électronique évolue vers des solutions plus intelligentes, compactes et économes en énergie, répondant aux enjeux sociétaux et environnementaux actuels et ces innovations écologiques sont au cœur de l’engagement de la filière pour un avenir responsable proposant des solutions qui favorisent l’automatisation, l’électrification et une gestion optimisée des ressources.
En s’engageant résolument dans l’innovation durable et en anticipant les besoins de demain, la filière électronique française façonne un futur où technologies et responsabilité vont de pair, au service d’un monde plus intelligent, connecté et respectueux de l’environnement.
Recrutement dynamique et perspectives de carrière passionnantes
Avec 8 000 chercheurs et 18 000 postes à pourvoir sur trois années (étude Kyu 2021), sans compter les nombreux postes en alternance et en stages, la filière électronique française est un secteur en pleine expansion qui offre de nombreuses opportunités. Acteur majeur de l’innovation, ce secteur représente un environnement stimulant pour les talents en quête de défis.
Des investissements constants dans la formation et le développement des compétences soutiennent cette croissance, favorisant l’attraction de professionnels qualifiés et l’incubation de start-ups prometteuses. L’industrie électronique se distingue par un cadre où l’innovation est constante et où les carrières peuvent s’épanouir à travers une multitude de projets passionnants
Rejoignez la filière électronique dans cette aventure technologique
À l’occasion de la Semaine de l’Industrie, la filière électronique française propose d’explorer les perspectives passionnantes qu’offre ce secteur clé. L’industrie électronique s’appuie sur une grande diversité de métiers tels que : technicien(ne), ingénieur(e) en développement hard, routeur CAO, assistant(e) ingénieur(e), maquettiste, méthodiste, développeur de solutions de tests, opérateur(trice) de production, opérateur salle blanche, conducteur(trice) de ligne automatisée CMS, technicien(ne) de production, technicien(ne) contrôle qualité, acheteur(teuse) en composants électroniques.
Contact presse
Sandrine BEAUFILS
Déléguée Générale ACSIEL
📧 : sbeaufils@acsiel.fr
📞 : +33 (0)1 42 44 12 64 / +33 (0)6 85 65 95 52
Paris, le 3 juillet 2024 – Le baromètre de l’électronique #ACSIEL Alliance Electronique agrège depuis 2017 les ventes trimestrielles de la filière électronique en France.
Deux indices composent ce baromètre :
- l’un indique les ventes liées aux composants électroniques (semiconducteurs, passifs, circuits imprimés, connectique) et consommables (crèmes à braser, flux, accessoires) destinés à l’industrie
- l’autre se réfère aux les ventes liées aux équipements de test et mesures électroniques, équipements de production de cartes électroniques.
Le Collège Equipements & Services et Test & Mesures d’#Acsiel vient de finaliser le baromètre du 1er trimestre 2024.
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Composants et consommables électroniques*
Analyse
L’indice Acsiel des composants électroniques (semi-conducteurs, passifs, circuits imprimés, connecteurs) et consommables a reculé de 4% au premier trimestre 2024 par rapport au trimestre précédent, soit une baisse de 13% en glissement annuel. Ce sont principalement les semiconducteurs, les composants passifs et les connecteurs qui ont tiré l’indice vers le bas alors que les autres produits ont connu une évolution positive. L’indice reste malgré tout à un niveau élevé, comparable à celui des deuxième et troisième trimestres 2022 et du troisième trimestre 2023.
La dynamique des ventes de semiconducteurs en France a été affectée par une baisse au niveau de la distribution et un repli purement conjoncturel dans le secteur aéronautique/spatial/défense (après trois trimestres de forte croissance). Cependant, les perspectives dans ce secteur restent très positives pour tous les composants électroniques, et pour beaucoup d’acteurs le problème est plutôt de livrer les quantités demandées.
On relève encore des stocks excédentaires de composants dans la distribution, chez les EMS ainsi que dans différents secteurs industriels.
La mauvaise conjoncture dans le bâtiment et notamment dans le résidentiel a aussi un impact négatif, en particulier pour la domotique. Certains acteurs confirment ressentir une tendance au ralentissement dans l’automobile malgré la croissance de l’électrique, avec des développements sur de nouveaux modèles mais qui ne se traduisent pas encore en gros volumes, et alors que la demande est actuellement plutôt orientée sur des petits modèles à moteur thermique, d’où un contenu plus faible en électronique. Enfin, la concurrence chinoise est vive pour nos clients dans les équipements automobiles et le solaire.
D’une manière générale, le fléchissement du marché des composants et consommables est attesté et si une reprise est envisagée d’ici la fin de l’année, elle pourrait être en partie contrariée par le report des baisses de taux et les surplus chinois qui continuent d’affecter la demande.
Nos industriels sont confrontés à la hausse des prix des matières premières (cuivre, étain, or…). Malgré cela, dans les passifs ils sont parfois contraints baisser leurs prix et leurs marges pour faire tourner les usines.
Les difficultés d’embauche restent une préoccupation de premier plan et concerne tous les types de profil en production : techniciens, opérateurs et ingénieurs.
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Equipements de test et mesures, machines de production*
Analyse
Au premier trimestre 2024, l’indice Acsiel des biens d’investissement pour l’industrie électronique a subi une forte baisse séquentielle (-30%) faisant suite à une croissance hors-normes au quatrième trimestre (+56%). En conséquence, l’évolution en glissement annuel est repassée en négatif (-17%).
Comme il était prévisible, le marché a subi au premier trimestre le contrecoup de la forte vague d’investissements de la fin 2023, certains ayant été réalisés en avance de phase. Plus généralement, les entreprises constatent une frilosité du marché depuis le début de 2024. Les cycles de vente sont plus longs et on note une hésitation chez certains clients qui génère de l’attentisme chez les fournisseurs.
Après une très bonne année 2023, l’automobile (notamment test de batterie, électrification du parc, ADAS) et l’aéronautique/défense (y compris la R&D) continuent d’afficher une bonne santé. Le secteur du nucléaire est bien orienté mais cela joue sur le temps long. En télécom par contre, la fin du cycle d’investissement des opérateurs de téléphonie mobile a été atteinte et le déploiement de la fibre en France est quasiment achevé. En revanche, l’intelligence artificielle a un impact positif sur les réseaux car il faut faire transiter d’énormes quantités de données.
Les sociétés qui se sont repositionnées sur des marchés porteurs, notamment par croissance externe, sont en situation favorable.
La formation des talents reste un sujet prégnant. Les carnets de commande sont remplis pour les formations de courte durée. Dans l’éducation, des efforts importants sont consentis pour équiper les établissements techniques concernés par la réforme CIEL (sections Bac Pro et BTS électroniques). Par contre, on note une réduction des dépenses pour les autres secteurs de l’éducation ainsi que dans la recherche. Or les fabricants et importateurs de machines, comme dans les composants, sont confrontés à des difficultés de recrutement récurrentes.
Transmission pour diffusion
A propos d’#ACSIEL Alliance Electronique
ACSIEL Alliance Électronique est l’organisation professionnelle de l’électronique, regroupant l’ensemble des acteurs alimentant la chaîne de valeur amont de l’électronique en France de la formation à la R&D et jusqu’à la maintenance des produits électroniques tout au long de leur cycle de vie, en associant tous les types d’acteurs, de la PME aux grands groupes et aux laboratoires. Son positionnement est celui d’une organisation qui parle aux donneurs d’ordres et aux institutionnels, qui échange avec tous les acteurs de l’écosystème, qui crée et promeut les conditions du développement de l’activité, des métiers et des emplois. ACSIEL Alliance Électronique compte 120 adhérents pour 100 000 emplois directs et induits générant sur le territoire un chiffre d’affaires supérieur à 8 milliards d’euros.
L’Alliance rassemble les acteurs des composants, des systèmes, du test et de la mesure électronique, des équipements, des consommables et des services pour l’industrie électronique.
Contact presse #ACSIEL
Sandrine BEAUFILS
Déléguée générale
Tél. : +33 (0)6 85 65 95 52
Contact mail
Paris, le 3 juillet 2024 : Selon les statuts du syndicat, l’Assemblée Générale Ordinaire qui s’est tenue le 20 juin à Paris, a désigné son Comité Directeur pour un nouveau mandat de 2 ans.
C’est lors de la réunion inaugurant ce comité nouvellement élu, que la désignation du Président et des Vice-Présidents, constituants le Bureau de l’organisation, a été validée.
Cinq Vice-Présidents ont été élus à l’unanimité autour d’Eric Burnotte, candidat à sa réélection de Président, pour l’assister sur les sujets qui lui tiennent à cœur. Outre la fonction de VP Trésorier qui revient à Jean-Bernard Buisson, les sujets de travail des prochains mois pour les autres élus ne manquent pas : formation, compétences-emplois, attractivité des métiers, projet d’alliance renforcée des acteurs de la filière électronique, évolution règlementaire, décarbonation des entreprises, etc.
Voici l’équipe qui a l’habitude de se réunir une fois par mois, soit en présentiel, soit en visioconférence, et qui indique qu’il est toujours possible pour d’autres membres adhérents de venir la rejoindre.
Contact SNESE
TRANSMISSION POUR DIFFUSION
Séquence d’observation en milieu professionnel :
une opportunité stratégique pour
la Filière Électronique
Du 17 au 28 juin 2024, les élèves de seconde ont participé à une séquence d’observation en milieu professionnel obligatoire. Une initiative visant à renforcer le lien entre l’école et les employeurs. Les entreprises de la filière des industries électroniques de France ont répondu en nombre, accueillant des centaines de stagiaires et mettant en avant leurs métiers.
Cette mobilisation des entreprises électroniques s’inscrit dans une démarche stratégique pour attirer et former les talents de demain.
Un investissement dans l’avenir de la filière
L’accueil de stagiaires de seconde représente une opportunité unique pour les entreprises de notre secteur.
En ouvrant nos portes, nous permettons aux jeunes de découvrir les réalités de nos métiers et de susciter des vocations. Cet engagement ne se limite pas à une simple action de communication ; il s’agit d’un investissement stratégique dans le développement de nos futurs collaborateurs.
Renforcer l’attractivité de nos métiers
Les industries électroniques souffrent souvent d’un déficit d’image auprès du grand public et des jeunes en particulier.
Cette séquence d’observation permet de pallier ce manque de visibilité. En offrant aux élèves une immersion dans nos environnements de travail, nous leur donnons une vision concrète et positive des opportunités que notre secteur peut offrir.
Des stages enrichissants et concrets
Les entreprises de la filière ont proposé des stages diversifiés, permettant aux élèves de découvrir des métiers variés : de la conception de circuits imprimés à la gestion de projets technologiques. Les stagiaires ont pu observer les processus de production, participer à des réunions d’équipe, et même réaliser des mini-projets.
Cette immersion leur a permis de comprendre les enjeux de notre secteur et de se projeter dans une carrière au sein de nos entreprises.
Une expérience mutuellement bénéfique
Pour les entreprises, accueillir des stagiaires est également bénéfique.
Cela nous permet de repenser nos pratiques d’accueil et de formation des jeunes talents. L’enthousiasme et la curiosité des élèves apportent un regard neuf sur nos méthodes et nos projets. Certains responsables ont même souligné l’apport d’idées innovantes grâce à cette initiative.
Une stratégie de pérennisation et d’expansion
Face au succès de cette première édition, il est crucial de pérenniser et d’élargir cette initiative. Nous devons continuer à développer ces collaborations pour offrir aux jeunes une orientation précise et pertinente, tout en dynamisant les relations entre l’école et le monde professionnel.
En soutenant activement cette démarche, nous contribuons non seulement à l’avenir de notre filière, mais aussi à la création de passerelles solides entre la formation académique et les besoins de nos entreprises.
Conclusion
Cette séquence d’observation en milieu professionnel représente une opportunité stratégique pour les industries électroniques.
En investissant dans l’accueil de stagiaires, nous renforçons l’attractivité de nos métiers et préparons les talents de demain. Les entreprises de notre secteur ont un rôle central à jouer dans la formation des jeunes et la pérennité de notre économie.
Continuons à ouvrir nos portes et à partager notre savoir-faire pour construire ensemble un avenir prospère et innovant.
L’engagement des entreprises de la filière des industries électroniques dans cette initiative est un pari gagnant pour tous. En attirant les jeunes talents et en leur offrant des perspectives claires, nous assurons notre développement futur et contribuons à la vitalité de l’économie française.
Un grand merci et un grand bravo à toutes les collaboratrices et tous les collaborateurs qui ont coaché et entouré ces stagiaires !