Paris, le 4 décembre 2024 – Le marché français des semiconducteurs s’est contracté de 11% au troisième trimestre par rapport au trimestre précédent, à 486 M€, selon ACSIEL Alliance Electronique. En glissement annuel, le marché est en recul de 19% (comparé au troisième trimestre 2023). L’indice du marché français en moyenne annuelle glissante décline depuis cinq trimestres (voir graphique ci-dessous).

Le premier facteur ayant contribué à la baisse du marché est la distribution, avec une chute de 27% d’un trimestre sur l’autre (soit -36% en glissement annuel). Le canal de la distribution qui représentait 39% du marché total au deuxième trimestre ne pèse que 32% au troisième.

Pour leur part, les ventes directes ont été quasiment stables (-0,6%, à 332 M€). On observe cependant de grandes disparités au sein des segments. Les ventes au segment industriel ont chuté de 47% de sorte que leur part des ventes directes est passée de 29% à 16% d’un trimestre à l’autre. En revanche, l’ensemble des autres segments a bénéficié d’une croissance de 19%. La principale contribution à cette croissance est venue du secteur automobile (+16%). Le secteur Défense/Aéronautique/Spatial a rebondi avec +33% après deux trimestres négatifs, tout comme la Smart card (+11%). Pour ce qui est des ventes directes par familles de produits, le rebond des circuits analogiques (+32%) et des microcontrôleurs et microprocesseurs (+10%) a nettement tiré le marché vers le haut. A l’inverse, les circuits logiques MOS ont connu, avec -18%, leur troisième trimestre consécutif de forte baisse.

Dans ce marché qui reste globalement orienté à la baisse, des tendances positives se dégagent. On observe une embellie sur le segment automobile qui enregistre son niveau de facturations le plus élevé depuis le record historique du premier trimestre 2023. La Smart card montre sa résilience. Le secteur Défense/Aéronautique/Spatial confirme sa bonne dynamique, il est d’ailleurs le seul à connaître une croissance en glissement annuel sur le cumul des trois premiers trimestres (+7%). Alors que l’informatique représente une faible part du marché français, celui-ci est néanmoins en mesure de bénéficier de la croissance des « data centers » au niveau de la gestion d’énergie.

Si le marché français est encore pénalisé par des corrections d’inventaires, elles sont sur le point d’arriver à leur terme. Le segment industriel a été le principal contributeur à la baisse du marché au troisième trimestre et cela explique pour une bonne part la contre-performance des ventes de la distribution dont l’industriel représente plus des deux tiers, selon Acsiel. Parmi les secteurs multiples qui composent l’industriel, il est possible d’identifier des causes de faiblesse de la demande en France, tels que le marasme dans le bâtiment ou le retard dans l’installation des bornes de recharge pour véhicules électriques. Plus largement, la concurrence chinoise face à nos clients sur les produits finis (énergie, équipements industriels) se fait de plus en plus pressante, ainsi que sur certains composants électroniques.

On peut aussi imputer le ralentissement du marché français à l’attentisme dû au contexte politique et économique qui conduit à retarder certains projets. Dans le même temps, l’industrie du semiconducteur a consenti d’énormes investissements pour mieux répondre à la demande, ce qui permet d’ores et déjà une baisse des délais de livraison et la met en position favorable pour réagir au redémarrage du marché.

 

Evolution par trimestre du marché français depuis 2010, en indice, en moyenne mobile annuelle – Source ACSIEL

 

 

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A propos d’ACSIEL Alliance Electronique

ACSIEL Alliance Électronique est l’organisation professionnelle de l’électronique, regroupant l’ensemble des acteurs alimentant la chaîne de valeur amont de l’électronique en France de la formation à la R&D et jusqu’à la maintenance des produits électroniques tout au long de leur cycle de vie, en associant tous les types d’acteurs, de la PME aux grands groupes et aux laboratoires. Son positionnement est celui d’une organisation qui parle aux donneurs d’ordres et aux institutionnels, qui échange avec tous les acteurs de l’écosystème, qui crée et promeut les conditions du développement de l’activité, des métiers et des emplois. ACSIEL Alliance Électronique compte 120 adhérents pour 100 000 emplois directs et induits générant sur le territoire un chiffre d’affaires supérieur à 8 milliards d’euros.

L’Alliance rassemble les acteurs des composants, des systèmes, du test et de la mesure électronique, des équipements, des consommables et des services pour l’industrie électronique.

 


Contact presse ACSIEL

Sandrine BEAUFILS
Déléguée générale
Tél. : +33 (0)6 85 65 95 52
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Paris, le 9 décembre 2024 – Le baromètre de l’électronique ACSIEL Alliance Electronique agrège depuis 2017 les ventes trimestrielles de la filière électronique en France.

 

Deux indices composent ce baromètre :

  • l’un indique les ventes liées aux composants électroniques (semiconducteurs, passifs, circuits imprimés, connectique) et consommables (crèmes à braser, flux, accessoires) destinés à l’industrie
  • l’autre se réfère aux les ventes liées aux équipements de test et mesures électroniques, équipements de production de cartes électroniques.

 

Le Collège Equipements & Services et Test & Mesures d’#Acsiel vient de finaliser le baromètre du 3e trimestre 2024.

 

  • Composants et consommables électroniques*

Analyse

L’indice Acsiel des composants électroniques (semiconducteurs, passifs, circuits imprimés, connecteurs) et consommables a reculé de 9% au troisième trimestre 2024 par rapport au trimestre précédent, soit une baisse de 14% en glissement annuel.

Tous les éléments de cet indice composite ont subi une baisse : semiconducteurs, passifs, connecteurs, circuits imprimés et consommables de l’industrie électronique.

Le marché des semiconducteurs, qui pèse le plus lourd dans l’indice, a reculé de 11% au troisième trimestre principalement du fait de la forte baisse des ventes au segment industriel, que ce soit les ventes directes ou à travers le canal de la distribution. En revanche, les autres segments ont connu une croissance solide, notamment l’automobile, le secteur aéronautique/spatial/défense et la Smart card.

Des corrections d’inventaires ont encore contribué à freiner le marché mais celles-ci arrivent à leur terme et cela se reflète dans le raccourcissement des délais de livraison. Les industriels ont massivement investi depuis deux ans et sont ainsi prêts à répondre au retour de la croissance.

Les marchés de composants en France sont directement ou indirectement exposés au marasme dans le bâtiment et à la concurrence chinoise que subit le client final sur certains produits industriels et dans l’automobile. Le marché de l’aérospatiale est en déclin structurel en raison de la concurrence de SpaceX. En revanche, les carnets de commandes sont bien garnis dans le secteur de la défense offrant des perspectives favorables pour 2025, et dans l’aéronautique l’horizon semble dégagé pour dix ans au moins.

Enfin, il faut être conscient que les incertitudes politiques et économiques actuelles ont un impact négatif, contribuant à retarder certains projets ou à mettre en pause des investissements.

 

  • Equipements de test et mesures, machines de production*

 

Analyse

Au troisième trimestre 2024, l’indice Acsiel des biens d’investissement pour l’industrie électronique a subi une rechute avec une baisse séquentielle de 25%, faisant suite à une croissance de 23% au deuxième trimestre. La croissance en glissement annuel qui était montée à +12% au deuxième trimestre est retombée à +1% au troisième.

Cependant, rien ne permet encore d’interpréter cette baisse comme un retournement conjoncturel pour plusieurs raisons :

  • Des fluctuations trimestrielles d’une amplitude importante sont habituelles dans ces biens d’équipement (comme le montre notre graphique),
  • Selon la saisonnalité, le troisième trimestre est le plus souvent négatif,
  • Les investissements ne se déroulent pas selon un flux régulier mais plutôt par vagues successives en fonction de l’exécution d’un budget combinée avec la réalisation des projets,
  • Le manque de visibilité dû aux incertitudes nées de la situation politique n’a certainement pas été favorable aux investissements au cours de l’été.

 

Il faut attendre les résultats du quatrième trimestre et peut-être jusqu’aux premiers mois de 2025 pour différencier ce qui relèverait purement de la saisonnalité ou d’une tendance plus profonde, et pour juger de l’évolution de certains projets.

Il est encore trop tôt en particulier pour évaluer l’impact des difficultés de l’industrie automobile européenne. En revanche, les secteurs de la défense et de l’aéronautiques restent très porteurs avec des perspectives à moyen et long terme.

 

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A propos d’ACSIEL Alliance Electronique

ACSIEL Alliance Électronique est l’organisation professionnelle de l’électronique, regroupant l’ensemble des acteurs alimentant la chaîne de valeur amont de l’électronique en France de la formation à la R&D et jusqu’à la maintenance des produits électroniques tout au long de leur cycle de vie, en associant tous les types d’acteurs, de la PME aux grands groupes et aux laboratoires. Son positionnement est celui d’une organisation qui parle aux donneurs d’ordres et aux institutionnels, qui échange avec tous les acteurs de l’écosystème, qui crée et promeut les conditions du développement de l’activité, des métiers et des emplois. ACSIEL Alliance Électronique compte 120 adhérents pour 100 000 emplois directs et induits générant sur le territoire un chiffre d’affaires supérieur à 8 milliards d’euros.

L’Alliance rassemble les acteurs des composants, des systèmes, du test et de la mesure électronique, des équipements, des consommables et des services pour l’industrie électronique.

 


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CP Baromètre #ACSIEL 03072024

 

CP Baromètre #ACSIEL 03072024

 

Paris, le 3 juillet 2024 – Le baromètre de l’électronique #ACSIEL Alliance Electronique agrège depuis 2017 les ventes trimestrielles de la filière électronique en France.

 

Deux indices composent ce baromètre :

  • l’un indique les ventes liées aux composants électroniques (semiconducteurs, passifs, circuits imprimés, connectique) et consommables (crèmes à braser, flux, accessoires) destinés à l’industrie
  • l’autre se réfère aux les ventes liées aux équipements de test et mesures électroniques, équipements de production de cartes électroniques.

 

Le Collège Equipements & Services et Test & Mesures d’#Acsiel vient de finaliser le baromètre du 1er trimestre 2024.

 

  • Composants et consommables électroniques*

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Analyse

L’indice Acsiel des composants électroniques (semi-conducteurs, passifs, circuits imprimés, connecteurs) et consommables a reculé de 4% au premier trimestre 2024 par rapport au trimestre précédent, soit une baisse de 13% en glissement annuel. Ce sont principalement les semiconducteurs, les composants passifs et les connecteurs qui ont tiré l’indice vers le bas alors que les autres produits ont connu une évolution positive. L’indice reste malgré tout à un niveau élevé, comparable à celui des deuxième et troisième trimestres 2022 et du troisième trimestre 2023.
La dynamique des ventes de semiconducteurs en France a été affectée par une baisse au niveau de la distribution et un repli purement conjoncturel dans le secteur aéronautique/spatial/défense (après trois trimestres de forte croissance). Cependant, les perspectives dans ce secteur restent très positives pour tous les composants électroniques, et pour beaucoup d’acteurs le problème est plutôt de livrer les quantités demandées.

On relève encore des stocks excédentaires de composants dans la distribution, chez les EMS ainsi que dans différents secteurs industriels.

La mauvaise conjoncture dans le bâtiment et notamment dans le résidentiel a aussi un impact négatif, en particulier pour la domotique. Certains acteurs confirment ressentir une tendance au ralentissement dans l’automobile malgré la croissance de l’électrique, avec des développements sur de nouveaux modèles mais qui ne se traduisent pas encore en gros volumes, et alors que la demande est actuellement plutôt orientée sur des petits modèles à moteur thermique, d’où un contenu plus faible en électronique. Enfin, la concurrence chinoise est vive pour nos clients dans les équipements automobiles et le solaire.

D’une manière générale, le fléchissement du marché des composants et consommables est attesté et si une reprise est envisagée d’ici la fin de l’année, elle pourrait être en partie contrariée par le report des baisses de taux et les surplus chinois qui continuent d’affecter la demande.

Nos industriels sont confrontés à la hausse des prix des matières premières (cuivre, étain, or…). Malgré cela, dans les passifs ils sont parfois contraints baisser leurs prix et leurs marges pour faire tourner les usines.

Les difficultés d’embauche restent une préoccupation de premier plan et concerne tous les types de profil en production : techniciens, opérateurs et ingénieurs.

 

  • Equipements de test et mesures, machines de production*

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Analyse

Au premier trimestre 2024, l’indice Acsiel des biens d’investissement pour l’industrie électronique a subi une forte baisse séquentielle (-30%) faisant suite à une croissance hors-normes au quatrième trimestre (+56%). En conséquence, l’évolution en glissement annuel est repassée en négatif (-17%).

Comme il était prévisible, le marché a subi au premier trimestre le contrecoup de la forte vague d’investissements de la fin 2023, certains ayant été réalisés en avance de phase. Plus généralement, les entreprises constatent une frilosité du marché depuis le début de 2024. Les cycles de vente sont plus longs et on note une hésitation chez certains clients qui génère de l’attentisme chez les fournisseurs.

Après une très bonne année 2023, l’automobile (notamment test de batterie, électrification du parc, ADAS) et l’aéronautique/défense (y compris la R&D) continuent d’afficher une bonne santé. Le secteur du nucléaire est bien orienté mais cela joue sur le temps long. En télécom par contre, la fin du cycle d’investissement des opérateurs de téléphonie mobile a été atteinte et le déploiement de la fibre en France est quasiment achevé. En revanche, l’intelligence artificielle a un impact positif sur les réseaux car il faut faire transiter d’énormes quantités de données.

Les sociétés qui se sont repositionnées sur des marchés porteurs, notamment par croissance externe, sont en situation favorable.

La formation des talents reste un sujet prégnant. Les carnets de commande sont remplis pour les formations de courte durée. Dans l’éducation, des efforts importants sont consentis pour équiper les établissements techniques concernés par la réforme CIEL (sections Bac Pro et BTS électroniques). Par contre, on note une réduction des dépenses pour les autres secteurs de l’éducation ainsi que dans la recherche. Or les fabricants et importateurs de machines, comme dans les composants, sont confrontés à des difficultés de recrutement récurrentes.

 

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ACSIEL Alliance Électronique est l’organisation professionnelle de l’électronique, regroupant l’ensemble des acteurs alimentant la chaîne de valeur amont de l’électronique en France de la formation à la R&D et jusqu’à la maintenance des produits électroniques tout au long de leur cycle de vie, en associant tous les types d’acteurs, de la PME aux grands groupes et aux laboratoires. Son positionnement est celui d’une organisation qui parle aux donneurs d’ordres et aux institutionnels, qui échange avec tous les acteurs de l’écosystème, qui crée et promeut les conditions du développement de l’activité, des métiers et des emplois. ACSIEL Alliance Électronique compte 120 adhérents pour 100 000 emplois directs et induits générant sur le territoire un chiffre d’affaires supérieur à 8 milliards d’euros.

L’Alliance rassemble les acteurs des composants, des systèmes, du test et de la mesure électronique, des équipements, des consommables et des services pour l’industrie électronique.

 


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Visuel CSF GI2024


GI2024 :
Bilan globalement positif
pour le CSF Industrie Électronique

 

Stand CSF Industrie Electronique GI2024

 

Paris, le 11 avril 2024 : Le CSF Industrie Électronique, entouré de ses partenaires historique, ACSIEL Alliance Electronique, le SNESE et le SPDEI, a affirmé sa présence à l’édition 2024 du salon Global Industrie, réitérant ainsi son engagement envers les principaux acteurs de la filière électronique.

Jean-François MAIRE et Eric BURNOTTE - SNESE @ GI2024

Jean-François MAIRE et Eric BURNOTTE – SNESE @ GI2024

 

Thomas LOOS et Sandrine BEAUFILS - #ACSIEL @GI2024

Thomas LOOS et Sandrine BEAUFILS – #ACSIEL @GI2024

 

L’édition de cette année a connu une augmentation du nombre de visiteurs et d’exposants, consolidant le succès de la formule « Village Électronique », unanimement saluée pour sa capacité à fédérer une diversité d’entreprises, des sous-traitants traditionnels aux fabricants et distributeurs de composants et équipements industriels.

Au cœur dynamique du village, animé par le CSF, plus de cinquante entreprises ont partagé et échangé leurs expertises, témoignant ainsi de la vitalité et de l’innovation prédominantes dans le secteur. Malgré les incertitudes et les défis persistants sur certains marchés en début d’année, l’atmosphère était résolument optimiste, anticipant une reprise robuste pour le second semestre. Cette perspective encourageante est soutenue par les résultats positifs de 2023 et promet d’être favorable pour 2024, soulignant une fois de plus l’importance vitale de l’électronique dans les industries en quête d’innovation, de performance énergétique, de réactivité et de connectivité.

Notons la présence importance du monde de l’enseignement à travers des professeurs, des inspecteurs académiques et surtout de jeunes dans les allées du village à la recherche d’information, de stages ou de contrats d’apprentissage. Preuve du regain d’intérêt pour notre filière, mais beaucoup reste à faire et nous devons plus que jamais nous mobiliser autour de l’attractivité des métiers de l’électronique.

 

Temps fort de ce « Village Électronique » : le désormais traditionnel concours de brasage manuel organisé par l’IPC en coopération avec l’IFTEC. Concours au cours duquel les femmes de l’électronique ont particulièrement brillé, tant par leur présence que par leur dextérité. Elles remportent, en effet, les trois premières places et le prix par équipe du SNESE.

Remise des prix IPC GI2024

Remise des prix IPC GI2024

 

Moment particulièrement important de GI2024 : le passage de témoin, en présence de Roland Lescure, ministre de l’Industrie, par Frédérique Le Grevès, présidente du CSF et présidente de STMicroelectronics, de son rôle de marraine d’IndustriELLES à Catherine McGregor, PDG d’Engie. Elle a souligné l’importance de poursuivre le soutien et le développement de projets favorisant une participation accrue des femmes dans le secteur, tout en présentant un bilan fort honorable pour 2023-2024 et de beaux succès déjà obtenus.

 

Le CSF Industrie Électronique reste ainsi au centre des projets de transition écologique, contribuant quotidiennement à l’émergence de nouvelles solutions pour économiser l’énergie, « verdir » l’industrie, et améliorer la mobilité et la sécurité.

À travers son engagement dans de multiples projets notamment celui d’une réflexion sur une fédération de l’électronique, il joue un rôle crucial dans les efforts de réindustrialisation et de renforcement de la souveraineté nationale, démontrant l’impact significatif des systèmes électroniques avancés sur les filières aval.

 

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Une nouvelle ambition pour fédérer l’Industrie Électronique Nationale


Paris, le 16 janvier 2024 : Les organisations professionnelles ACSIEL, EMBEDDED France, SNESE, et SPDEI annoncent une initiative, en coordination avec les acteurs économiques regroupés dans le Comité Stratégique de Filière (CSF), destinée à fédérer et à renforcer l’ensemble de la filière de l’industrie électronique nationale dans un environnement complexe.

Face aux défis mondiaux et aux évolutions technologiques rapides, il est essentiel pour la France de conserver une position de leader dans le secteur de l’électronique et des domaines qui lui sont liés (Composants, cartes, logiciels embarqués, équipements).

L’environnement complexe de l’industrie électronique

L’industrie électronique et ses différentes composantes (composants, cartes, logiciels embarqués, équipements) sont actuellement confrontées à un ensemble de défis communs qui ont conduit à l’idée de cette initiative.

Parmi ces défis, nous pouvons souligner :

> Un fort accroissement de la demande de produits électroniques et de systèmes embarqués qui sont des solutions pour répondre aux deux grands enjeux sociétaux que sont la transformation digitale et à la transition énergétique. Cette augmentation crée des pressions sur les capacités de production.

> Un besoin important en recherche et développement pour rester à la pointe de l’innovation dans un contexte mondial en constante évolution (systèmes cyber-physiques, intelligence artificielle et cybersécurité embarquées, edge-computing et continuité digitale, …).

> Une chaîne d’approvisionnement mondiale complexe qui demande un travail de coordination avec les filières aval afin d’équilibrer l’offre et la demande.

> Des tensions géopolitiques créant de l’incertitude : les restrictions américaines à l’export, les relations entre la Chine et Taiwan, ainsi que la guerre russo-ukrainienne et le conflit Israélo- palestinien, ont créé un climat d’incertitude dans l’industrie électronique mondiale et un manque de visibilité.

> Des chaînes d’approvisionnement amont confrontées à des défis majeurs en termes de disponibilité de matières premières, d’équipements et de composants essentiels.

> Un besoin croissant d’augmenter l’attractivité de la filière afin de pourvoir les postes ouverts (18 000 sur les 3 prochaines années uniquement sur le domaine des composants et plusieurs dizaines de milliers pour les logiciels embarqués et solutions applicatives) et travailler avec le monde académique pour développer les compétences.

 

Pour piloter ce projet, les organisations professionnelles ACSIEL Alliance Electronique, EMBEDDED France, SNESE, et SPDEI, ont décidé de nommer Alain Gorrec, actuel Président du SPDEI, responsable du projet.

Alain Gorrec, 64 ans, est ingénieur de l’INSA de Lyon avec une formation complémentaire à l’ESSEC. Il a accompli toute sa carrière dans l’industrie Electronique à des postes de direction générale de PME

Française, d’un groupe international de distribution de composants électroniques, d’entrepreneur par la reprise d’une PME spécialisée dans la fourniture de produits et services adressés à l’industrie ferroviaire.

En collaboration avec Frédérique LE GREVES, Présidente du CSF, le responsable du projet aura pour principales missions, pour l’année 2024, d’établir les contacts nécessaires avec l’ensemble de l’écosystème de l’industrie électronique, y compris les filières amont et aval et d’effectuer l’ensemble des démarches et actions indispensables au succès de cette initiative.

La filière électronique française en chiffres

 La filière électronique française représente un pilier économique essentiel du pays, avec un chiffre d’affaires de 15 milliards d’euros, dont 4 milliards d’euros sont générés à l’export, 5 milliards d’euros dans l’assemblage électronique, 3 milliards d’euros dans la connectique, les composants passifs et les PCB, et 3 milliards d’euros dans les logiciels embarqués, la distribution et les équipements.

Cette industrie mobilise 8 000 chercheurs dans les organismes de recherche publics, génère 170 000 emplois indirects et 80 000 emplois directs.


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Contact presse

Léna Derudder
lacroix@looksharp.fr Tél. : +33 6 12 83 31 66

 

 

Paris, le 8 novembre 2023 – Le baromètre de l’électronique #ACSIEL Alliance Electronique agrège depuis 2017 les ventes trimestrielles de la filière électronique en France.

 

Deux indices composent ce baromètre :

  • l’un indique les ventes liées aux composants électroniques (semiconducteurs, passifs, circuits imprimés, connectique) et consommables (crèmes à braser, flux, accessoires) destinés à l’industrie
  • l’autre se réfère aux les ventes liées aux équipements de test et mesures électroniques, équipements de production de cartes électroniques.

 

Le Collège Equipements & Services et Test & Mesures d’#Acsiel vient de finaliser le baromètre du 3e trimestre 2023.

 

  • Composants et consommables électroniques*

Analyse

Une baisse est perceptible depuis deux trimestres dans les ventes de composants électroniques (semi-conducteurs, passifs, circuits imprimés et connecteurs) et consommables en France, et les prises de commande sont en baisse. En glissement annuel, le niveau de notre indice reste positif au troisième trimestre (+4%) mais cette croissance a très nettement ralenti.

Cependant, l’indice reste largement au-dessus de son niveau d’avant covid, principalement grâce aux semiconducteurs.

Le ralentissement actuel montre que l’amplitude de la reprise n’était pas uniquement générée par une hausse de la demande mais également par une reconstitution des stocks sur l’ensemble de la « supply chain ».

Dans le même temps, les très importants investissements réalisés par les fabricants ont permis une augmentation de la production et une réduction appréciable des délais de livraison.

Les corrections de stocks, l’inflation, la hausse des taux d’intérêt et les tensions géopolitiques croissantes sont des facteurs négatifs pour l’ensemble de notre industrie et tendent à dégrader la confiance des acteurs sur le court terme.

Dans l’automobile, un secteur notoirement prépondérant en France, le portefeuille de commandes des constructeurs était très élevé du fait de la forte croissance de la demande combinée aux retards de livraison dus à la pénurie. Mais la « pervasion » de l’électronique couplée à la croissance rapide du véhicule électrique ne permet pas de compenser indéfiniment la baisse d’autres marchés dans un environnement dégradé et avec une concurrence exacerbée.

Le segment industriel, qui a jusque-là bénéficié de sa fragmentation et d’une certaine inertie, commence à s’essouffler. L’inflation et la hausse des taux d’intérêts ont largement réduit la demande de certains marchés dont la domotique.

En revanche, pour les marchés de l’aéronautique, de l’aérospatial et de la défense, les signaux restent au vert.

 

  • Equipements de test et mesures, machines de production*

Analyse

Au troisième trimestre 2023, l’indice des équipements d’investissement a enregistré une forte baisse tant séquentielle (-15%) que sur un an (-23%).

La consommation des équipements de test et mesures constitue un indicateur pertinent de l’investissement dans l’électronique en France. En moyenne glissante sur un an, la composante « test et mesures » de notre indice s’est retournée au troisième trimestre après une croissance historique due à de forts investissements dans la période post-covid. Cette croissance ne pouvait continuer sur un tel rythme et prend une « respiration », mais des facteurs propres au marché ont aussi contribué au ralentissement. En particulier dans le secteur des télécoms : alors que le déploiement de la fibre est quasiment achevé, la 5G qui reste une technologie prometteuse n’a pas encore pris son essort. Par contre, les investissements sont conséquents dans l’aérospatial, la défense et l’automobile (principalement dû à l’électrification), et nous avons en France des acteurs de taille mondiale.

Pour les machines de production destinées notamment à la sous-traitance électronique, on assiste à une baisse des commandes et des facturations depuis le deuxième trimestre. Cette baisse fait suite à une année de forts investissements en équipements de production. Le manque de visibilité dans les grands projets structurants freine les investissements. On peut raisonnablement envisager une reprise si les grands projets nationaux et européens entrent en action (automobile, espace, défense, énergies). Cependant, la pénurie de main d’œuvre qualifiée est devenue une préoccupation majeure de la profession car elle va dans certains cas jusqu’à compromettre la production. Cela rappelle l’immense besoin de formation pour satisfaire les objectifs ambitieux de réindustrialisation affichés par les pouvoirs publics.

Alors que les perspectives de long terme restent favorables, on ne peut que souligner ici aussi que les surstocks, l’inflation, la hausse des taux d’intérêt et les tensions internationales ont un impact sur la confiance quel que soit le domaine et induisent une prudence générale en matière d’investissement.

 

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A propos d’#Acsiel

ACSIEL Alliance Électronique est l’organisation professionnelle de l’électronique, regroupant l’ensemble des acteurs alimentant la chaîne de valeur amont de l’électronique en France de la formation à la R&D et jusqu’à la maintenance des produits électroniques tout au long de leur cycle de vie, en associant tous les types d’acteurs, de la PME aux grands groupes et aux laboratoires. Son positionnement est celui d’une organisation qui parle aux donneurs d’ordres et aux institutionnels, qui échange avec tous les acteurs de l’écosystème, qui crée et promeut les conditions du développement de l’activité, des métiers et des emplois. ACSIEL Alliance Électronique compte 120 adhérents pour 100 000 emplois directs et induits générant sur le territoire un chiffre d’affaires supérieur à 8 milliards d’euros.

L’Alliance rassemble les acteurs des composants, des systèmes, du test et de la mesure électronique, des équipements, des consommables et des services pour l’industrie électronique.

 

 

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Véronique CIREDECK
Responsable communication & PP
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Dans le cadre de l’EDEC Electronique et Photonique, le CSF Industries électroniques a réalisé en collaboration avec la DGEFP, l’OPCO 2I et l’UIMM une étude confiée au cabinet Kyu publiée en décembre 2020 qui a fait l’objet d’un complément d’étude en mai 2021. Cette étude prospective dresse un état des lieux de la filière en matière d’emploi, évalue les besoins en recrutement en fonction de la typologie des entreprises et identifie les compétences attendues par celles-ci dans les 3 à 5 prochaines années. Elle analyse également l’offre de formation initiale au regard des compétences attendues et des tensions métiers.

 Cette cartographie dynamique récemment actualisée permet de géolocaliser sur le territoire ces formations.

 Cliquez ici pour accéder à la cartographie

 

L’étude a notamment permis de montrer qu’il y a environ 30 000 étudiants dans les filières électroniques dont 24 000 en dernière année de formation diplômante (BacPro, BTS, DUT) et 6 000 en dernière année de l’enseignement supérieur (licence, master, ingénieurs) répartis sur environ 250 diplômes.

 

Cette étude révèle enfin que la filière industrie électronique est créatrice d’emploi puisque près de 18 000 créations de postes sont possibles sur les métiers de l’électronique dans les 3 prochaines années dans de multiples secteurs d’activité avals, en dehors des besoins en recrutement liés au turn-over et aux départs en retraite. En complément 3000 créations de postes sont envisagées au sein même de la filière.

Il apparait que les 3 principaux métiers recherchés dans l’électronique sont ingénieur hardware, technicien en électronique et opérateur de production.

L’attractivité fait partie des principaux enjeux vis-à-vis de la formation initiale en électronique nécessitant l’adaptation de l’offre de formation. Un programme de communication sur les métiers de l’électronique auprès des jeunes des collèges et lycées démarrera prochainement, l’objectif étant un déploiement national et régional.

Par ailleurs, le CSF Industries Electroniques a mené une seconde étude dans le cadre de l’EDEC, confiée au cabinet MASER, visant à  accompagner les évolutions de compétences par une ingénierie de formation innovante et un renforcement de la coopération de la filière avec les acteurs de la formation professionnelle. Elle conclut à la nécessité d’une structuration pédagogique et à la création de ressources d’auto-formations,  au développement d’une nouvelle offre de formation continue, à la création d’une plateforme collaborative de mise en relation apprenants/organismes de formation et industriels et à la création d’une image attractive de la filière.

 

Le CSF poursuivra son ambition pour la promotion et la mise en œuvre des différents actions identifiées

Dans un contexte très concurrentiel et une chaine de valeur industrielle extrêmement dense, la Fédération des Industries Electriques, Electroniques et de Communication a conduit avec le concours du CSF Industries électroniques une étude visant à valoriser et définir le meilleur positionnement de la filière électronique française au regard des besoins des donneurs d’ordres de la filière électrique.

Pour rappel, les fabricants de composants électroniques et les sous-traitants électroniques français (EMS) définissent, implantent et commercialisent auprès des donneurs d’ordres des filières de l’électricité une offre large de solutions en composants, capteurs, cartes et systèmes électroniques, en direct ou via la distribution.

Cette étude s’est appuyée sur de nombreuses ressources dont le recueil d’analyses d’experts, représentant la chaine de valeur présente sur le territoire français (fabricants de composants électroniques, sous-traitants, distributeurs et donneurs d’ordres de la filière électrique) pour faire émerger les principaux enjeux pour l’avenir de la filière ainsi que de nombreuses recommandations.

Elle a également conduit à la réalisation d’une cartographie qui permettra aux donneurs d’ordre de la filière électrique et plus largement des autres filières aval d’accéder rapidement et simplement à l’offre électronique française représentée par la profession. Elle sera un instrument majeur pour faciliter le développement de partenariats entre les acteurs industriels sur notre territoire.

La cartographie interactive est consultable sous ce lien.

Retrouvez également le rapport complet ainsi que le document de synthèse regroupant les principaux enseignements.