SEMAINE DE L’INDUSTRIE

LA FILIERE ELECTRONIQUE FRANCAISE AU COEUR DE L’INNOVATION :

UN SECTEUR ATTRACTIF POUR LES TALENTS


Une filière stratégique et essentielle

Les puces électroniques sont invisibles mais présentes partout. Elles jouent un rôle fondamental en apportant des solutions technologiques clés notamment pour l’émergence d’innovations en matière de réduction des émissions de carbone ou d’économies d’énergie.
Transversale et incontournable pour réussir la révolution numérique et la transition énergétique, la filière électronique française constitue le véritable socle industriel d’un monde toujours plus intelligent et connecté. Elle se place au cœur de la dynamique industrielle française et représente un vecteur important de la compétitivité de l’industrie. Elle constitue par ailleurs une des clefs de voute de la souveraineté stratégique et économique nationale, permettant de contribuer à notre indépendance technologique.

La fabrication en France des solutions électroniques (composants, circuits imprimés et connecteurs) assure la résilience des chaînes de valeurs d’une grande partie des secteurs économiques (automobile, aéronautique, applications industrielles, électronique grand public, objets connectés, télécommunication, électroménager) y compris des secteurs stratégiques et souverains (médical, spatial, communications sensibles).

Terreau d’un écosystème dynamique et innovant dans lequel coopèrent industriels, académiques et scientifiques, la France compte parmi les grandes puissances de la microélectronique. La filière électronique française se distingue par son dynamisme et ses innovations qui la rendent essentielle et stratégique pour relever les grands défis sociétaux de digitalisation et de décarbonation.

Forte d’un chiffre d’affaires de 18 milliards d’euros en 2023 et d’une présence marquée à l’international, la filière électronique française s’impose comme un acteur mondial. Pionnière d’une innovation qui dépasse les frontières, elle emploie directement 80 000 personnes et totalise 170 000 emplois indirects.


Une filière au cœur des innovations

Dans un contexte géostratégique complexe, et pour sécuriser l’approvisionnement des filières industrielles et stratégiques, l’Union européenne et la France ont décidé de renforcer leur position dans la filière électronique au travers du Chips Act européen et du plan France 2030. Affirmant son engagement à relever les défis globaux tout en réinventant constamment ses processus et solutions pour rester à la pointe de l’innovation et de la technologie, la filière électronique française est pleinement mobilisée pour contribuer à ces ambitions.

L’industrie électronique évolue vers des solutions plus intelligentes, compactes et économes en énergie, répondant aux enjeux sociétaux et environnementaux actuels et ces innovations écologiques sont au cœur de l’engagement de la filière pour un avenir responsable proposant des solutions qui favorisent l’automatisation, l’électrification et une gestion optimisée des ressources.

En s’engageant résolument dans l’innovation durable et en anticipant les besoins de demain, la filière électronique française façonne un futur où technologies et responsabilité vont de pair, au service d’un monde plus intelligent, connecté et respectueux de l’environnement.


Recrutement dynamique et perspectives de carrière passionnantes

Avec 8 000 chercheurs et 18 000 postes à pourvoir sur trois années (étude Kyu 2021), sans compter les nombreux postes en alternance et en stages, la filière électronique française est un secteur en pleine expansion qui offre de nombreuses opportunités. Acteur majeur de l’innovation, ce secteur représente un environnement stimulant pour les talents en quête de défis.

Des investissements constants dans la formation et le développement des compétences soutiennent cette croissance, favorisant l’attraction de professionnels qualifiés et l’incubation de start-ups prometteuses. L’industrie électronique se distingue par un cadre où l’innovation est constante et où les carrières peuvent s’épanouir à travers une multitude de projets passionnants


Rejoignez la filière électronique dans cette aventure technologique

À l’occasion de la Semaine de l’Industrie, la filière électronique française propose d’explorer les perspectives passionnantes qu’offre ce secteur clé. L’industrie électronique s’appuie sur une grande diversité de métiers tels que : technicien(ne), ingénieur(e) en développement hard, routeur CAO, assistant(e) ingénieur(e), maquettiste, méthodiste, développeur de solutions de tests, opérateur(trice) de production, opérateur salle blanche, conducteur(trice) de ligne automatisée CMS, technicien(ne) de production, technicien(ne) contrôle qualité, acheteur(teuse) en composants électroniques.


Contact presse

Sandrine BEAUFILS
Déléguée Générale ACSIEL
📧 : sbeaufils@acsiel.fr
📞 : +33 (0)1 42 44 12 64 / +33 (0)6 85 65 95 52

CP Baromètre #ACSIEL 03072024

 

CP Baromètre #ACSIEL 03072024

 

Paris, le 3 juillet 2024 – Le baromètre de l’électronique #ACSIEL Alliance Electronique agrège depuis 2017 les ventes trimestrielles de la filière électronique en France.

 

Deux indices composent ce baromètre :

  • l’un indique les ventes liées aux composants électroniques (semiconducteurs, passifs, circuits imprimés, connectique) et consommables (crèmes à braser, flux, accessoires) destinés à l’industrie
  • l’autre se réfère aux les ventes liées aux équipements de test et mesures électroniques, équipements de production de cartes électroniques.

 

Le Collège Equipements & Services et Test & Mesures d’#Acsiel vient de finaliser le baromètre du 1er trimestre 2024.

 

  • Composants et consommables électroniques*

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Analyse

L’indice Acsiel des composants électroniques (semi-conducteurs, passifs, circuits imprimés, connecteurs) et consommables a reculé de 4% au premier trimestre 2024 par rapport au trimestre précédent, soit une baisse de 13% en glissement annuel. Ce sont principalement les semiconducteurs, les composants passifs et les connecteurs qui ont tiré l’indice vers le bas alors que les autres produits ont connu une évolution positive. L’indice reste malgré tout à un niveau élevé, comparable à celui des deuxième et troisième trimestres 2022 et du troisième trimestre 2023.
La dynamique des ventes de semiconducteurs en France a été affectée par une baisse au niveau de la distribution et un repli purement conjoncturel dans le secteur aéronautique/spatial/défense (après trois trimestres de forte croissance). Cependant, les perspectives dans ce secteur restent très positives pour tous les composants électroniques, et pour beaucoup d’acteurs le problème est plutôt de livrer les quantités demandées.

On relève encore des stocks excédentaires de composants dans la distribution, chez les EMS ainsi que dans différents secteurs industriels.

La mauvaise conjoncture dans le bâtiment et notamment dans le résidentiel a aussi un impact négatif, en particulier pour la domotique. Certains acteurs confirment ressentir une tendance au ralentissement dans l’automobile malgré la croissance de l’électrique, avec des développements sur de nouveaux modèles mais qui ne se traduisent pas encore en gros volumes, et alors que la demande est actuellement plutôt orientée sur des petits modèles à moteur thermique, d’où un contenu plus faible en électronique. Enfin, la concurrence chinoise est vive pour nos clients dans les équipements automobiles et le solaire.

D’une manière générale, le fléchissement du marché des composants et consommables est attesté et si une reprise est envisagée d’ici la fin de l’année, elle pourrait être en partie contrariée par le report des baisses de taux et les surplus chinois qui continuent d’affecter la demande.

Nos industriels sont confrontés à la hausse des prix des matières premières (cuivre, étain, or…). Malgré cela, dans les passifs ils sont parfois contraints baisser leurs prix et leurs marges pour faire tourner les usines.

Les difficultés d’embauche restent une préoccupation de premier plan et concerne tous les types de profil en production : techniciens, opérateurs et ingénieurs.

 

  • Equipements de test et mesures, machines de production*

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Analyse

Au premier trimestre 2024, l’indice Acsiel des biens d’investissement pour l’industrie électronique a subi une forte baisse séquentielle (-30%) faisant suite à une croissance hors-normes au quatrième trimestre (+56%). En conséquence, l’évolution en glissement annuel est repassée en négatif (-17%).

Comme il était prévisible, le marché a subi au premier trimestre le contrecoup de la forte vague d’investissements de la fin 2023, certains ayant été réalisés en avance de phase. Plus généralement, les entreprises constatent une frilosité du marché depuis le début de 2024. Les cycles de vente sont plus longs et on note une hésitation chez certains clients qui génère de l’attentisme chez les fournisseurs.

Après une très bonne année 2023, l’automobile (notamment test de batterie, électrification du parc, ADAS) et l’aéronautique/défense (y compris la R&D) continuent d’afficher une bonne santé. Le secteur du nucléaire est bien orienté mais cela joue sur le temps long. En télécom par contre, la fin du cycle d’investissement des opérateurs de téléphonie mobile a été atteinte et le déploiement de la fibre en France est quasiment achevé. En revanche, l’intelligence artificielle a un impact positif sur les réseaux car il faut faire transiter d’énormes quantités de données.

Les sociétés qui se sont repositionnées sur des marchés porteurs, notamment par croissance externe, sont en situation favorable.

La formation des talents reste un sujet prégnant. Les carnets de commande sont remplis pour les formations de courte durée. Dans l’éducation, des efforts importants sont consentis pour équiper les établissements techniques concernés par la réforme CIEL (sections Bac Pro et BTS électroniques). Par contre, on note une réduction des dépenses pour les autres secteurs de l’éducation ainsi que dans la recherche. Or les fabricants et importateurs de machines, comme dans les composants, sont confrontés à des difficultés de recrutement récurrentes.

 

Transmission pour diffusion

 


A propos d’#ACSIEL Alliance Electronique

ACSIEL Alliance Électronique est l’organisation professionnelle de l’électronique, regroupant l’ensemble des acteurs alimentant la chaîne de valeur amont de l’électronique en France de la formation à la R&D et jusqu’à la maintenance des produits électroniques tout au long de leur cycle de vie, en associant tous les types d’acteurs, de la PME aux grands groupes et aux laboratoires. Son positionnement est celui d’une organisation qui parle aux donneurs d’ordres et aux institutionnels, qui échange avec tous les acteurs de l’écosystème, qui crée et promeut les conditions du développement de l’activité, des métiers et des emplois. ACSIEL Alliance Électronique compte 120 adhérents pour 100 000 emplois directs et induits générant sur le territoire un chiffre d’affaires supérieur à 8 milliards d’euros.

L’Alliance rassemble les acteurs des composants, des systèmes, du test et de la mesure électronique, des équipements, des consommables et des services pour l’industrie électronique.

 


Contact presse #ACSIEL

Sandrine BEAUFILS
Déléguée générale
Tél. : +33 (0)6 85 65 95 52
Contact mail

CP-SNESE-3072024 - Réélection Eric Burnotte

 

Paris, le 3 juillet 2024 : Selon les statuts du syndicat, l’Assemblée Générale Ordinaire qui s’est tenue le 20 juin à Paris, a désigné son Comité Directeur pour un nouveau mandat de 2 ans.
C’est lors de la réunion inaugurant ce comité nouvellement élu, que la désignation du Président et des Vice-Présidents, constituants le Bureau de l’organisation, a été validée.

Cinq Vice-Présidents ont été élus à l’unanimité autour d’Eric Burnotte, candidat à sa réélection de Président, pour l’assister sur les sujets qui lui tiennent à cœur. Outre la fonction de VP Trésorier qui revient à Jean-Bernard Buisson, les sujets de travail des prochains mois pour les autres élus ne manquent pas : formation, compétences-emplois, attractivité des métiers, projet d’alliance renforcée des acteurs de la filière électronique, évolution règlementaire, décarbonation des entreprises, etc.

Voici l’équipe qui a l’habitude de se réunir une fois par mois, soit en présentiel, soit en visioconférence, et qui indique qu’il est toujours possible pour d’autres membres adhérents de venir la rejoindre.

 

Nouveau Bureau SNESE 200262024

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RP SNESE

 

TRANSMISSION POUR DIFFUSION

CALL TO ACTION

POUR UNE STRATEGIE EUROPEENNE

DE FABRICATION D’ELECTRONIQUE DU SILICIUM AU SYSTEME


Le secteur de la fabrication électronique appelle à un accord européen sur la compétitivité pour revitaliser la résilience et la compétitivité des industries européennes et renforcer la sécurité de notre région.

Une politique industrielle solide est une condition préalable pour remédier aux dépendances stratégiques et renforcer les capacités et les compétences nécessaires à notre prospérité et à notre bien-être futurs. Il est essentiel de placer la fabrication électronique au centre de cet effort visant à renforcer un écosystème microélectronique résilient.


Parmi les conclusions de sa réunion extraordinaire des 17 et 18 avril 2024, le Conseil européen a déclaré : « Face à une nouvelle réalité géopolitique et à des défis de plus en plus complexes, l’Union européenne est déterminée à agir de manière décisive pour garantir sa compétitivité, sa prospérité à long terme et son leadership sur la scène mondiale et pour renforcer sa souveraineté stratégique… Un nouvel accord européen sur la compétitivité est nécessaire, ancré dans un marché unique pleinement intégré. » Le Conseil européen a ajouté que l’Europe « doit réduire ses dépendances stratégiques dans les secteurs sensibles identifiés à Versailles – énergie, matières premières critiques, semi-conducteurs, santé, numérique, alimentation et technologies critiques – et dans d’autres secteurs tels que la chimie, la biotechnologie et l’espace. »

Il est impératif que toute nouvelle politique industrielle issue d’un accord européen sur la compétitivité reconnaisse que les fabricants d’électronique sont au cœur du moteur industriel européen, pour les secteurs sensibles identifiés et bien au-delà. Notre nouveau rapport sectoriel confirme que l’écosystème électronique n’est pas seulement une industrie intégrée verticalement avec de nombreux segments comprenant des milliers d’entreprises ; c’est également une industrie horizontale qui favorise l’innovation et la fabrication dans tous les secteurs de l’économie européenne.

L’électronique, en particulier, alimente le leadership mondial de l’Europe dans le domaine de l’électronique industrielle, et elle est essentielle pour garantir la fiabilité des systèmes de défense et aérospatiaux, des technologies médicales et des infrastructures de communication. En outre, l’électronique est cruciale pour les transitions numérique et écologique et constitue une nécessité pour une grande majorité de produits afin de soutenir la vie quotidienne moderne. Notre nouveau rapport industriel identifie les dépendances stratégiques et les faiblesses de l’écosystème électronique. Il s’agit notamment du manque de production de circuits imprimés, d’emballages avancés et de substrats pour circuits intégrés.

L’UE a une opportunité historique de faire de la région une plaque tournante de l’innovation et de la fabrication, dotée d’un secteur électronique florissant, capable de répondre aux besoins industriels et de sécurité régionale de l’Europe dans une période de tensions géopolitiques croissantes. Toutefois, la création d’une base industrielle intersectorielle dynamique ne se fait pas du jour au lendemain. Cela nécessite une planification diligente, une action décisive et une coopération intense entre les secteurs privé et public.

Afin de relever les défis susmentionnés, les soussignés appellent la nouvelle Commission européenne, le Parlement européen et les gouvernements des États membres à :


  1. Établir une stratégie de fabrication de produits électroniques dans le cadre d’un Nouvel Accord de Compétitivité

La compétitivité, la résilience et l’autonomie stratégique des secteurs clés européens et de leurs chaînes d’approvisionnement doivent devenir la priorité absolue du mandat 2024-2029. L’industrie appelle donc la prochaine Commission européenne à établir une stratégie de fabrication de produits électroniques dans le cadre d’un Nouvel Accord sur la Compétitivité (Competitiveness Deal).

La fabrication électronique est un fournisseur clé et un catalyseur pour toutes les industries d’importance stratégique. Il est donc crucial de garantir une base industrielle européenne de fabrication de produits électroniques résiliente et compétitive à l’échelle mondiale, comprenant des circuits imprimés (PCB), des substrats de circuits intégrés, des emballages avancés, des services de fabrication électronique (EMS) et des fournisseurs d’équipements pour les fabricants de circuits imprimés et de cartes à circuits imprimés. Le dialogue structuré de 2023 sur la fabrication électronique a mis en évidence les capacités et les lacunes dans ces domaines, ce qui indique les priorités clés de la stratégie européenne en matière de fabrication électronique.

L’industrie demande que des objectifs européens spécifiques en matière de fabrication de produits électroniques soient fixés pour 2030 et 2035. Bien que la collaboration avec des partenaires commerciaux de confiance reste un élément clé, l’introduction d’un seuil minimum d’autonomie européen (EMAT) pour l’approvisionnement et la fabrication de produits électroniques stratégiquement critiques pour l’Europe comme moyen de mesurer et d’atteindre ces objectifs industriels est nécessaire. Une conséquence importante d’un EMAT est de créer une demande qui conduira à des économies d’échelle qui conduiront à une meilleure position concurrentielle.


  1. Introduire un European Strategic Electronics Manufacturing Act – Loi Stratégique sur la Fabrication Electronique – (SEMA)

Dans le cadre de ce Competitiveness Deal, en s’appuyant sur le modèle de l’European Chips Act et en étendant son approche à la chaîne de valeur plus large de la fabrication électronique, nous appelons la Commission européenne à introduire un European Strategic Electronics Manufacturing Act (SEMA). Cette loi renforcerait les principaux maillons de la chaîne de valeur de l’électronique, depuis la fabrication des puces et des composants jusqu’aux produits finis et aux appareils. L’objectif serait de réduire les dépendances stratégiques et de veiller à ce que les entreprises puissent rivaliser avec les concurrents mondiaux qui bénéficient de conditions de concurrence inégales.

Le SEMA établirait un Nouveau Fonds Stratégique pour la fabrication afin de fournir un financement direct de l’UE et de permettre aux États membres de soutenir des projets européens de fabrication électronique essentiels pour la souveraineté de l’UE. Ce fonds rendrait la coopération public-privé possible et efficace, en mettant l’accent sur les éléments stratégiques tels que les cartes de circuits imprimés, les substrats de circuits intégrés, l’emballage avancé et l’assemblage électronique. Un soutien devrait être apporté aux nouveaux investissements dans les usines ainsi qu’à la modernisation des usines existantes.


  1. Égaliser les règles du jeu grâce à l’environnement réglementaire et fiscal

Les fabricants européens d’électronique sont désavantagés sur le marché mondial. Les concurrents internationaux bénéficient de régimes réglementaires plus souples et de subventions gouvernementales qui soutiennent des chaînes d’approvisionnement plus robustes et des prix plus bas.

L’industrie demande à la Commission européenne de travailler avec les États membres pour introduire une suspension des droits sur les matériaux de base importés utilisés dans la fabrication électronique. La production européenne de ces matériaux de base est largement insuffisante pour répondre à la demande, mais les droits sur leur importation augmentent le coût de fabrication des circuits imprimés, ce qui nuit à la compétitivité des fabricants européens de circuits imprimés.

En ce qui concerne la réglementation, les entreprises européennes soutiennent fortement les objectifs du pacte vert, mais elles supportent la charge financière de la mise en œuvre de pratiques et d’usages environnementaux que leurs concurrents internationaux ne n’ont souvent pas. La réduction de la charge administrative par la mise en œuvre, dans un premier temps, d’une remise de 25 % des rapports sera déterminante pour l’avenir de la compétitivité européenne.

L’application effective et la cohérence des règles et réglementations existantes sont essentielles pour créer des conditions de concurrence équitables. L’application des réglementations existantes devrait être plus efficace, par exemple en offrant aux PME un meilleur accès aux instruments de défense commerciale. Pour les nouvelles règles et réglementations, un contrôle de la compétitivité devrait s’appliquer tout en utilisant des données solides et des preuves scientifiques pour une prise de décision efficace. En outre, une évaluation de l’impact intégral et cumulatif de la législation devrait être réalisée.

Pour des raisons environnementales, il est fortement recommandé d’éviter les interdictions générales de substances chimiques et de matériaux nécessaires à des utilisations stratégiques. Prévoir des délais et des financements suffisants pour l’innovation nécessaire à l’abandon progressif des utilisations et au développement de procédés plus écologiques.

Enfin, il est important d’uniformiser les règles du jeu au niveau international en augmentant la disponibilité de prix internationaux compétitifs pour l’énergie. Cela est essentiel pour faire de l’Europe un site attrayant et plus compétitif pour la fabrication de produits électroniques.


  1. Collaborer pour une main-d’œuvre qualifiée à l’épreuve du temps

Enfin, si l’UE a démontré sa volonté de combler le déficit de compétences en désignant 2023-2024 comme l’Année européenne des compétences, il reste encore beaucoup à faire pour constituer une main-d’œuvre bien rémunérée et accélérer le partenariat de l’industrie avec les industries numériques et vertes de l’avenir, alimentées par l’électronique.

Le secteur encourage les décideurs politiques à s’appuyer sur les travaux déjà en cours pour combler le déficit de compétences en Europe en fournissant un financement communautaire spécifique et en renforçant la coordination entre les États membres afin de :

  • Accroître la visibilité et l’attractivité de la fabrication électronique grâce à de nouveaux programmes éducatifs et opportunités d’apprentissage ;
  • Soutenir les efforts continus de l’industrie pour développer la formation tout au long de la vie, l’amélioration des compétences et la requalification de la main-d’œuvre afin d’offrir des parcours de carrière clairs et de réduire la rotation des collaborateurs.

L’importance de la protection des compétences et des capacités ne doit pas être sous-estimée pour que l’UE ne soit pas seulement une région de R&D, mais aussi de production.

Les entreprises et organisations soussignées s’engagent à jouer leur rôle dans une Europe résiliente et compétitive. Nous sommes impatients de collaborer avec la Commission européenne, le Parlement européen, les États membres, les parties prenantes de l’industrie et les partenaires à cette fin.


Contact presse

Eric de Ponthaud
Président du Club PCB Alliance Electronique | Groupe CIMULEC
📧 : edeponthaud@cimulecgroup.com
📞 : +33 (06) 80 44 09 36 

Visuel CSF GI2024


GI2024 :
Bilan globalement positif
pour le CSF Industrie Électronique

 

Stand CSF Industrie Electronique GI2024

 

Paris, le 11 avril 2024 : Le CSF Industrie Électronique, entouré de ses partenaires historique, ACSIEL Alliance Electronique, le SNESE et le SPDEI, a affirmé sa présence à l’édition 2024 du salon Global Industrie, réitérant ainsi son engagement envers les principaux acteurs de la filière électronique.

Jean-François MAIRE et Eric BURNOTTE - SNESE @ GI2024

Jean-François MAIRE et Eric BURNOTTE – SNESE @ GI2024

 

Thomas LOOS et Sandrine BEAUFILS - #ACSIEL @GI2024

Thomas LOOS et Sandrine BEAUFILS – #ACSIEL @GI2024

 

L’édition de cette année a connu une augmentation du nombre de visiteurs et d’exposants, consolidant le succès de la formule « Village Électronique », unanimement saluée pour sa capacité à fédérer une diversité d’entreprises, des sous-traitants traditionnels aux fabricants et distributeurs de composants et équipements industriels.

Au cœur dynamique du village, animé par le CSF, plus de cinquante entreprises ont partagé et échangé leurs expertises, témoignant ainsi de la vitalité et de l’innovation prédominantes dans le secteur. Malgré les incertitudes et les défis persistants sur certains marchés en début d’année, l’atmosphère était résolument optimiste, anticipant une reprise robuste pour le second semestre. Cette perspective encourageante est soutenue par les résultats positifs de 2023 et promet d’être favorable pour 2024, soulignant une fois de plus l’importance vitale de l’électronique dans les industries en quête d’innovation, de performance énergétique, de réactivité et de connectivité.

Notons la présence importance du monde de l’enseignement à travers des professeurs, des inspecteurs académiques et surtout de jeunes dans les allées du village à la recherche d’information, de stages ou de contrats d’apprentissage. Preuve du regain d’intérêt pour notre filière, mais beaucoup reste à faire et nous devons plus que jamais nous mobiliser autour de l’attractivité des métiers de l’électronique.

 

Temps fort de ce « Village Électronique » : le désormais traditionnel concours de brasage manuel organisé par l’IPC en coopération avec l’IFTEC. Concours au cours duquel les femmes de l’électronique ont particulièrement brillé, tant par leur présence que par leur dextérité. Elles remportent, en effet, les trois premières places et le prix par équipe du SNESE.

Remise des prix IPC GI2024

Remise des prix IPC GI2024

 

Moment particulièrement important de GI2024 : le passage de témoin, en présence de Roland Lescure, ministre de l’Industrie, par Frédérique Le Grevès, présidente du CSF et présidente de STMicroelectronics, de son rôle de marraine d’IndustriELLES à Catherine McGregor, PDG d’Engie. Elle a souligné l’importance de poursuivre le soutien et le développement de projets favorisant une participation accrue des femmes dans le secteur, tout en présentant un bilan fort honorable pour 2023-2024 et de beaux succès déjà obtenus.

 

Le CSF Industrie Électronique reste ainsi au centre des projets de transition écologique, contribuant quotidiennement à l’émergence de nouvelles solutions pour économiser l’énergie, « verdir » l’industrie, et améliorer la mobilité et la sécurité.

À travers son engagement dans de multiples projets notamment celui d’une réflexion sur une fédération de l’électronique, il joue un rôle crucial dans les efforts de réindustrialisation et de renforcement de la souveraineté nationale, démontrant l’impact significatif des systèmes électroniques avancés sur les filières aval.

 

TRANSMISSION POUR DIFFUSION

Une nouvelle ambition pour fédérer l’Industrie Électronique Nationale


Paris, le 16 janvier 2024 : Les organisations professionnelles ACSIEL, EMBEDDED France, SNESE, et SPDEI annoncent une initiative, en coordination avec les acteurs économiques regroupés dans le Comité Stratégique de Filière (CSF), destinée à fédérer et à renforcer l’ensemble de la filière de l’industrie électronique nationale dans un environnement complexe.

Face aux défis mondiaux et aux évolutions technologiques rapides, il est essentiel pour la France de conserver une position de leader dans le secteur de l’électronique et des domaines qui lui sont liés (Composants, cartes, logiciels embarqués, équipements).

L’environnement complexe de l’industrie électronique

L’industrie électronique et ses différentes composantes (composants, cartes, logiciels embarqués, équipements) sont actuellement confrontées à un ensemble de défis communs qui ont conduit à l’idée de cette initiative.

Parmi ces défis, nous pouvons souligner :

> Un fort accroissement de la demande de produits électroniques et de systèmes embarqués qui sont des solutions pour répondre aux deux grands enjeux sociétaux que sont la transformation digitale et à la transition énergétique. Cette augmentation crée des pressions sur les capacités de production.

> Un besoin important en recherche et développement pour rester à la pointe de l’innovation dans un contexte mondial en constante évolution (systèmes cyber-physiques, intelligence artificielle et cybersécurité embarquées, edge-computing et continuité digitale, …).

> Une chaîne d’approvisionnement mondiale complexe qui demande un travail de coordination avec les filières aval afin d’équilibrer l’offre et la demande.

> Des tensions géopolitiques créant de l’incertitude : les restrictions américaines à l’export, les relations entre la Chine et Taiwan, ainsi que la guerre russo-ukrainienne et le conflit Israélo- palestinien, ont créé un climat d’incertitude dans l’industrie électronique mondiale et un manque de visibilité.

> Des chaînes d’approvisionnement amont confrontées à des défis majeurs en termes de disponibilité de matières premières, d’équipements et de composants essentiels.

> Un besoin croissant d’augmenter l’attractivité de la filière afin de pourvoir les postes ouverts (18 000 sur les 3 prochaines années uniquement sur le domaine des composants et plusieurs dizaines de milliers pour les logiciels embarqués et solutions applicatives) et travailler avec le monde académique pour développer les compétences.

 

Pour piloter ce projet, les organisations professionnelles ACSIEL Alliance Electronique, EMBEDDED France, SNESE, et SPDEI, ont décidé de nommer Alain Gorrec, actuel Président du SPDEI, responsable du projet.

Alain Gorrec, 64 ans, est ingénieur de l’INSA de Lyon avec une formation complémentaire à l’ESSEC. Il a accompli toute sa carrière dans l’industrie Electronique à des postes de direction générale de PME

Française, d’un groupe international de distribution de composants électroniques, d’entrepreneur par la reprise d’une PME spécialisée dans la fourniture de produits et services adressés à l’industrie ferroviaire.

En collaboration avec Frédérique LE GREVES, Présidente du CSF, le responsable du projet aura pour principales missions, pour l’année 2024, d’établir les contacts nécessaires avec l’ensemble de l’écosystème de l’industrie électronique, y compris les filières amont et aval et d’effectuer l’ensemble des démarches et actions indispensables au succès de cette initiative.

La filière électronique française en chiffres

 La filière électronique française représente un pilier économique essentiel du pays, avec un chiffre d’affaires de 15 milliards d’euros, dont 4 milliards d’euros sont générés à l’export, 5 milliards d’euros dans l’assemblage électronique, 3 milliards d’euros dans la connectique, les composants passifs et les PCB, et 3 milliards d’euros dans les logiciels embarqués, la distribution et les équipements.

Cette industrie mobilise 8 000 chercheurs dans les organismes de recherche publics, génère 170 000 emplois indirects et 80 000 emplois directs.


TRANSMISSION POUR DIFFUSION

 

Contact presse

Léna Derudder
lacroix@looksharp.fr Tél. : +33 6 12 83 31 66

 

 

Paris, le 8 novembre 2023 – Le baromètre de l’électronique #ACSIEL Alliance Electronique agrège depuis 2017 les ventes trimestrielles de la filière électronique en France.

 

Deux indices composent ce baromètre :

  • l’un indique les ventes liées aux composants électroniques (semiconducteurs, passifs, circuits imprimés, connectique) et consommables (crèmes à braser, flux, accessoires) destinés à l’industrie
  • l’autre se réfère aux les ventes liées aux équipements de test et mesures électroniques, équipements de production de cartes électroniques.

 

Le Collège Equipements & Services et Test & Mesures d’#Acsiel vient de finaliser le baromètre du 3e trimestre 2023.

 

  • Composants et consommables électroniques*

Analyse

Une baisse est perceptible depuis deux trimestres dans les ventes de composants électroniques (semi-conducteurs, passifs, circuits imprimés et connecteurs) et consommables en France, et les prises de commande sont en baisse. En glissement annuel, le niveau de notre indice reste positif au troisième trimestre (+4%) mais cette croissance a très nettement ralenti.

Cependant, l’indice reste largement au-dessus de son niveau d’avant covid, principalement grâce aux semiconducteurs.

Le ralentissement actuel montre que l’amplitude de la reprise n’était pas uniquement générée par une hausse de la demande mais également par une reconstitution des stocks sur l’ensemble de la « supply chain ».

Dans le même temps, les très importants investissements réalisés par les fabricants ont permis une augmentation de la production et une réduction appréciable des délais de livraison.

Les corrections de stocks, l’inflation, la hausse des taux d’intérêt et les tensions géopolitiques croissantes sont des facteurs négatifs pour l’ensemble de notre industrie et tendent à dégrader la confiance des acteurs sur le court terme.

Dans l’automobile, un secteur notoirement prépondérant en France, le portefeuille de commandes des constructeurs était très élevé du fait de la forte croissance de la demande combinée aux retards de livraison dus à la pénurie. Mais la « pervasion » de l’électronique couplée à la croissance rapide du véhicule électrique ne permet pas de compenser indéfiniment la baisse d’autres marchés dans un environnement dégradé et avec une concurrence exacerbée.

Le segment industriel, qui a jusque-là bénéficié de sa fragmentation et d’une certaine inertie, commence à s’essouffler. L’inflation et la hausse des taux d’intérêts ont largement réduit la demande de certains marchés dont la domotique.

En revanche, pour les marchés de l’aéronautique, de l’aérospatial et de la défense, les signaux restent au vert.

 

  • Equipements de test et mesures, machines de production*

Analyse

Au troisième trimestre 2023, l’indice des équipements d’investissement a enregistré une forte baisse tant séquentielle (-15%) que sur un an (-23%).

La consommation des équipements de test et mesures constitue un indicateur pertinent de l’investissement dans l’électronique en France. En moyenne glissante sur un an, la composante « test et mesures » de notre indice s’est retournée au troisième trimestre après une croissance historique due à de forts investissements dans la période post-covid. Cette croissance ne pouvait continuer sur un tel rythme et prend une « respiration », mais des facteurs propres au marché ont aussi contribué au ralentissement. En particulier dans le secteur des télécoms : alors que le déploiement de la fibre est quasiment achevé, la 5G qui reste une technologie prometteuse n’a pas encore pris son essort. Par contre, les investissements sont conséquents dans l’aérospatial, la défense et l’automobile (principalement dû à l’électrification), et nous avons en France des acteurs de taille mondiale.

Pour les machines de production destinées notamment à la sous-traitance électronique, on assiste à une baisse des commandes et des facturations depuis le deuxième trimestre. Cette baisse fait suite à une année de forts investissements en équipements de production. Le manque de visibilité dans les grands projets structurants freine les investissements. On peut raisonnablement envisager une reprise si les grands projets nationaux et européens entrent en action (automobile, espace, défense, énergies). Cependant, la pénurie de main d’œuvre qualifiée est devenue une préoccupation majeure de la profession car elle va dans certains cas jusqu’à compromettre la production. Cela rappelle l’immense besoin de formation pour satisfaire les objectifs ambitieux de réindustrialisation affichés par les pouvoirs publics.

Alors que les perspectives de long terme restent favorables, on ne peut que souligner ici aussi que les surstocks, l’inflation, la hausse des taux d’intérêt et les tensions internationales ont un impact sur la confiance quel que soit le domaine et induisent une prudence générale en matière d’investissement.

 

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A propos d’#Acsiel

ACSIEL Alliance Électronique est l’organisation professionnelle de l’électronique, regroupant l’ensemble des acteurs alimentant la chaîne de valeur amont de l’électronique en France de la formation à la R&D et jusqu’à la maintenance des produits électroniques tout au long de leur cycle de vie, en associant tous les types d’acteurs, de la PME aux grands groupes et aux laboratoires. Son positionnement est celui d’une organisation qui parle aux donneurs d’ordres et aux institutionnels, qui échange avec tous les acteurs de l’écosystème, qui crée et promeut les conditions du développement de l’activité, des métiers et des emplois. ACSIEL Alliance Électronique compte 120 adhérents pour 100 000 emplois directs et induits générant sur le territoire un chiffre d’affaires supérieur à 8 milliards d’euros.

L’Alliance rassemble les acteurs des composants, des systèmes, du test et de la mesure électronique, des équipements, des consommables et des services pour l’industrie électronique.

 

 

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Véronique CIREDECK
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Dans le cadre de l’EDEC Electronique et Photonique, le CSF Industries électroniques a réalisé en collaboration avec la DGEFP, l’OPCO 2I et l’UIMM une étude confiée au cabinet Kyu publiée en décembre 2020 qui a fait l’objet d’un complément d’étude en mai 2021. Cette étude prospective dresse un état des lieux de la filière en matière d’emploi, évalue les besoins en recrutement en fonction de la typologie des entreprises et identifie les compétences attendues par celles-ci dans les 3 à 5 prochaines années. Elle analyse également l’offre de formation initiale au regard des compétences attendues et des tensions métiers.

 Cette cartographie dynamique récemment actualisée permet de géolocaliser sur le territoire ces formations.

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L’étude a notamment permis de montrer qu’il y a environ 30 000 étudiants dans les filières électroniques dont 24 000 en dernière année de formation diplômante (BacPro, BTS, DUT) et 6 000 en dernière année de l’enseignement supérieur (licence, master, ingénieurs) répartis sur environ 250 diplômes.

 

Cette étude révèle enfin que la filière industrie électronique est créatrice d’emploi puisque près de 18 000 créations de postes sont possibles sur les métiers de l’électronique dans les 3 prochaines années dans de multiples secteurs d’activité avals, en dehors des besoins en recrutement liés au turn-over et aux départs en retraite. En complément 3000 créations de postes sont envisagées au sein même de la filière.

Il apparait que les 3 principaux métiers recherchés dans l’électronique sont ingénieur hardware, technicien en électronique et opérateur de production.

L’attractivité fait partie des principaux enjeux vis-à-vis de la formation initiale en électronique nécessitant l’adaptation de l’offre de formation. Un programme de communication sur les métiers de l’électronique auprès des jeunes des collèges et lycées démarrera prochainement, l’objectif étant un déploiement national et régional.

Par ailleurs, le CSF Industries Electroniques a mené une seconde étude dans le cadre de l’EDEC, confiée au cabinet MASER, visant à  accompagner les évolutions de compétences par une ingénierie de formation innovante et un renforcement de la coopération de la filière avec les acteurs de la formation professionnelle. Elle conclut à la nécessité d’une structuration pédagogique et à la création de ressources d’auto-formations,  au développement d’une nouvelle offre de formation continue, à la création d’une plateforme collaborative de mise en relation apprenants/organismes de formation et industriels et à la création d’une image attractive de la filière.

 

Le CSF poursuivra son ambition pour la promotion et la mise en œuvre des différents actions identifiées