PRIORITE : L’Intelligence Artificielle – un projet structurant de la filière
Le contexte et les objectifs
En mars 2018, le rapport de Cédric Villani a été publié et sert de base à la stratégie française en termes d’Intelligence Artificielle, considérée à juste titre comme la nouvelle révolution technologique en cours. L’objectif est de ne pas se laisser distancer par les Etats-Unis, la Chine ou encore l’Angleterre, le Canada ou Israël, actuellement les principaux acteurs dans le domaine.
La filière électronique a l’opportunité d’avoir un réel leadership sur le développement de processeurs AI dédiés et en capitalisant sur les compétences dans le domaine des algorithmes en France ; ceci au travers des coopérations avec les différents acteurs universitaires et laboratoires concernés.
Pour contribuer à l’indépendance française et européenne visée, un premier objectif pour la filière est d’utiliser au mieux les forces vives existantes au sein de la recherche publique et privée afin de développer des logiciels basés sur du Hardware et des écosystèmes développés en France. La recherche française est au premier plan quant à ses chercheurs en mathématiques et en intelligence artificielle, mais il faut aider à transformer les avancées scientifiques en applications industrielles et économiques à travers une coopération entre les universités, les écoles d’ingénieurs, les centres de recherches et les industriels de la filière électronique.
Les actions et outils
Doter la France des technologies adaptées
Adapter les compétences
A travers le projet de développement des compétences, la filière mettra l’accent sur la formation dans le domaine de l’Intelligence Artificielle et participera au niveau de la filière à l’objectif énoncé d’améliorer les compétences nationales et de multiplier par 3 le nombre de personnes formées à l’Intelligence Artificielle en France d’ici trois ans au niveau global, incluant les filières applicatives. La participation aux 3IA est donc très importante pour l’industrie et la recherche.
Renforcer les échanges
Développer en partenariat avec les filières applicatives citées précédemment des échanges spécifiques sur les besoins en termes de logiciel et Hardware et de plateforme pour répondre aux besoins propres d’utilisation des données accumulées dans un secteur particulier.
En ce qui concerne le secteur industriel et son passage à l’industrie 4.0, là aussi le rôle est important : par exemple amélioration de l’ergonomie des postes de travail, optimisation du fonctionnement d’une usine, planification d’une chaîne de production, prédiction d’une défaillance, virtualisation des processus émulant en temps réel le procédé de fabrication, cohabitation homme-robot ….